Bienvenue sur mon site de randonnée pédestre

 

 

Retour archives

3 Avril 2005 - Sentiers Denecourt-Colinet à Fontainebleau

Gens de la Rando !

Les douze randonneurs empruntent la route forestière Gaston Bonnier sur les hauts de la gare d’Avon. Le soleil est éclatant. L’odeur fraîche des jeunes bourgeons à demi éclatés et des quelques feuilles ébouriffées est comme une promesse d’ivresse.

Bien vite nous grimpons un sentier qui s’enfonce dans les sous-bois. Partout sont apposés sur les arbres et les rochers de nombreux signes de piste : le trait bleu des sentiers Denecourt, les traits jaunes et bleus des sentiers Samoisiens, les traits blanc et rouge barrés du TMF, le tour du massif de Fontainebleau.

Nous voici sur une route de crête dominant d’abrupts vallons. De nombreuses fontaines offrent leur secret au randonneur de passage : la fontaine Dorly, la fontaine Désirée… Hélas ce n’est qu’une eau noire et stagnante. Est-ce la sécheresse qui guette ?

Sur la tour Denecourt le panorama est splendide, par-dessus la verte étendue de la forêt on aperçoit Avon à droite, Samois, Samoreau devant et plus loin d’autres villes en bordure de Seine.
Denecourt, c’est un grognard de Napoléon. Dit Jean-Louis.

Il a eu l’idée de créer et de mettre en valeur les premiers sentiers forestiers. Cela lui a valu le titre de ‘Sylvain’ ! L’association des ‘Amis de la forêt’ perpétue son héritage.

Puis le sentier sillonne un plateau, se faufile entre les rochers. La forêt change imperceptiblement, les arbres sont plus denses. Ça et là apparaissent de nombreuses mares d’eau miroitante, entre les buissons et les tourbières : ce sont les mares Froideau.

Essayons de marcher doucement et de baisser la voix, c’est difficile avec nos randonneurs si volubiles !
On entend des piverts, dit Georges, ils font Tic, Tic, Tic, ils adorent creuser des trous dans les arbres !

Nous longeons l’hippodrome de la Solle, trouée comme saugrenue dans les bois qui nous entourent. C’est une vaste étendue de moquette bien verte avec des bâtiments ‘années 20’. Il fait chaud à présent, le soleil commence à taper et les randonneurs se mettent en tee-shirt !

Sur notre gauche s’étend une réserve biologique. Il est défendu d’y entrer semble-t-il, à cause des chutes d’arbres ? Beaucoup de bois mort jonche le sol de la réserve. Cela contribue à la régénération forestière, ne l’oublions pas !
Chut ! On entend le Pouillot véloce ! Dit Georges le découvreur d’oiseaux. Il fait Tchip, Tchip, Tchip comme un compteur à pièces.
On pique-nique sur des troncs d’arbre étendus en bordure du chemin.
Vous savez quoi ? Les randonneurs ont repris la saine habitude de la sieste au soleil ! Comme des lézards ! Pas tous, les autres peuvent bien causer !

Nicole dit : Le Taï Chi, la gymnastique chinoise, sert à emmagasiner l’énergie pour être d’attaque. Tous les matins : Respirer, avoir conscience des flux qui traversent son corps, sentir les mouvements du ventre.
Le sentier samoisien serpente à présent, paresseusement entre les hauts pins. Distraits par la platitude du sol, certains se prennent les pieds dans les racines traîtresses.

Et voilà Samois ! Mais il faut pénétrer au cœur de la ville pour admirer les vieilles maisons de charme, la maison de Django Reinhardt le guitariste, le lavoir et les rives de la Seine avec les saules pleureurs.
Les canards barbotent, jouent à voler au ras de l’eau et à amerrir dans une gerbe d’eau. Les poules d’eau plongent et refont surface en s’ébrouant.
Un nid ! Dit Michael, montrant une cane figée sur une petite île flottante, ou sur un petit buisson arrimé à un haut-fond. Un nid encore !

C’est le printemps !

 

   
   
   
   
       
   
   
       
  
   
   
   

 

 

Mis à jour le 12 Septembre 2007

© 2007 site randonnée pédestre - Alain Hugonie