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Gens de la rando !

Samedi 29 Avril : Les aiguilles d’Etretat.

Nous nous sommes donné rendez-vous au village de Gonneville–la-Mallet pour le départ de la randonnée le long de la côte d’Albâtre. Il est 10h30 tout le monde est là sauf Nicole, Georges et Dominique qui nous rejoindront ce soir au gîte. Le ciel est chargé de nuage menaçant mais le vent va dégager ce ciel et le soleil brillera toute la journée. Sans conteste c’est la plus belle journée de cette randonnée car nous allons découvrir des sites merveilleux comme les falaises d’Amont et d’Aval d’Etretat.
Nous traversons la campagne Normande faite de pâturages pour l’essentielle, c’est le printemps et les fleurs explosent de partout. Devant nous des champs couverts de fleurs violettes s’offrent aux photographes amateurs que nous sommes.
Les villages traversés sont parsemés de maisons au toit de chaume, ce qui en fait leurs charmes.
Quelques voix s’élève pour dire : C’est bientôt la mer ? encore un ou deux kilomètres je réponds. Bientôt la campagne va laisser place à la côte normande, la marée est montante et les vagues roulent avec un bruit sourd sur les galets. Tout le monde s’arrête pour admirer cette côte bordée de falaises vertigineuses où les oiseaux font leurs nids.
Le chemin longe la falaise, il faut faire attention car le vide n’est pas loin, l’érosion fait son travail, par endroit un mètre sépare l’éboulis du bord du chemin.
Il est midi, nous cherchons un lieu idéal pour pique-niquer, celui-ci nous ouvre les bras à l’écart du chemin sur une plate-forme face aux falaises d’Etretat. Site idyllique pour le repas et la sieste qui suivra mais nous avons la visite de plusieurs mouettes qui voudraient bien partager notre repas et les mouettes ça fait du bruit…..
Arrivée à Etretat, nous nous accordons du temps pour se balader dans la ville et boire un café sur la plage.
Le plus dur reste à venir car à la sortie de la ville il nous faudra monter plus de 250 marches pour reprendre notre chemin sur la falaise. D’un côté les champs et les pâturages de l’autre la falaise et la mer qui redescend et laisse entrevoir les rochers couverts de moules et de coquillages divers.
Toute l’après midi nous allons longer la côte baignée par un soleil radieux qui nous accompagnera jusqu’au soir.
Surprise, arrivé à Vaucottes terme de la journée, nous nous apercevons que le gîte des amis de la nature est encore à un kilomètre. Courage, tout le monde remet le sac à dos pour faire cette dernière ligne droite. Gîte perdu en plaine campagne, à l’abri du vent marin dans un renfoncement boisé et sans route alentour. Idéal endroit pour se reposer de la marche de la journée, les filles se mettent au fourneau pendant que les garçons partent avec la voiture de Georges chercher les autres véhicules restés au départ de ce matin.
Soirée sympathique autour de la table où nous parlons de nos aventures de marcheurs passées et futures.

Dimanche 30 Avril : Entre genêts et colza.

Après un copieux petit déjeuner, merci Agnès et Nicole, et après avoir déposé quelques voitures à l’arrivée ; nous voici repartis pour la journée. Longue journée pour rejoindre le village des Petites Dalles en bord de mer, journée commencée avec la brume et terminée avec un soleil de printemps.
Tout le monde regarde le ciel, va-t-il se dégager ? Après quelques kilomètres de mise en jambe, nous voici au village de Yport. Agréable station balnéaire, plusieurs vont faire le ravitaillement pendant que d’autres prennent en photos l’alignement des barques de pêcheurs sur la plage de galets. La plage d’Yport, entourée de falaise est à elle seule une peinture grandeur nature.
Nous comprenons pourquoi les peintres impressionnistes se sont inspirés de cette côte.
La traversée de chaque port ou chaque station balnéaire nécessite de redescendre et de remonter sur la falaise, d’où le fort dénivelé de la journée.
Nous voici aux abords de Fécamp, grand port de pêche un des plus importants de France. Nous nous arrêtons pour le pique-nique du midi sur la plage de galet avant de rentrer dans la ville. Ce midi pas de sieste car le ciel est toujours couvert et de plus il ne fait pas très chaud. Nous traversons la ville en longeant la plage puis le port, Fécamp est très animé grâce à son port très actif.
La remontée sur la falaise avec comme point de mire la chapelle Notre-Dame-du-Salut est assez raide et difficile pour les jambes des randonneurs.
Malheureusement, la traversée du plateau avant de retrouver la côte n’est pas très jolie. En effet le paysage est dénaturé par une forêt d’éoliennes mais surtout par un usine en ruine couverte de tôles rouillées que l’on voit de n’importe quel endroit de ce plateau. Les randonneurs ont pris une enjambée de croisière pour quitter rapidement cet endroit.
Nous voici revenus au bord de la falaise et par magie le soleil est revenu.
Nous allons faire la pose de l’après-midi, Dominique qui a une forme olympique nous chante une chanson.
Agréable moment passé en bord de mer autour d’un café et de petits gâteaux, nous en profitons pour faire la photo de famille, photo qui ira rejoindre l’album déjà bien important de notre club de randonneur.
Après-midi sous le soleil et entre genêts et colza, l’arôme des fleurs nous monte à la tête.
En fin d’après-midi, nous voici arrivés au terme de cette journée mais nous n’avons pas encore envie de reprendre la voiture et restons là au bord de la falaise à contempler le paysage.
Ce soir, très belle soirée autour d’une table dans un restaurant de fruits de mer dans le port de Fécamp. Nous rentrons tard dans la nuit au gîte.

Lundi 1er Mai : Pas un jour de repos pour les randonneurs

Ce matin après un petit déjeuner copieux, nous quittons le gîte pour rejoindre Saint-Valéry–en-Caux. Mais avant de partir nous devons libérer le gîte, ranger et nettoyer. Aujourd’hui nous allons faire une boucle au départ de Saint–Valéry en passant par Veules-les-Roses, très beau village de la côte d’Albâtre.
Le ciel est très chargé, ce matin brume puis pluie jusqu’à midi ensuite le ciel va légèrement se dégager pour laisser passer quelques timides éclaircies.
Saint-Valéry-en-Caux est un très joli port de pêche, la marée est haute et les bateaux de pêcheurs sortent et rentrent dans le port ce qui donne beaucoup d’animation.
Nous commençons par suivre le sentier balisé puis décidons de sortir de ce sentier pour longer la falaise mais là plus de balisage ni de sentier. Il faut passer entre les clôtures, longer les champs ou marcher entre les hautes herbes. Il est midi et nous voyons, au loin entre les gouttes d’eau qui n’arrêtent pas de tomber, un abri de chasseur. Bonne aubaine pour déjeuner à l’abri du vent et de la pluie, pas de sieste mais ambiance très sympathique et par bonheur la pluie s’arrête et un rayon de soleil traverse les épais nuages.
Nous voici repartis hors sentier jusqu’à Veules-les-Roses. La pluie reprend, de Veules nous ne verrons que le bar en bord de plage pour boire un café et nous réchauffer. Dommage car ce village est très beau avec ces anciennes demeures bordant le plus petit fleuve de France.
Retour à Saint-Valéry par le même chemin toujours avec un ciel couvert et quelques pluies par instant.
Arrivée au point de départ, c’est l’heure de se dire au revoir et de rentrer sur Paris.

Merci à Agnès, Madeleine, Marie-Hélène, Dominique, Cathy, Nicole, Georges, Michael et Alain.

 

Mis à jour le 23 Mai 2006

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