| « Berlin est pauvre mais sexy ! », c’est son maire Klaus Wowereit qui l’affirme...
et cette formule a fait le tour du monde. De quoi rendre la ville encore plus attractive aux yeux des dix millions de visiteurs qui,
chaque année, ne viennent plus seulement en pèlerinage sur les lieux emblématiques de l’Histoire mais veulent découvrir la ville la plus en vogue, la plus branchée du continent.
C’est une jeune capitale au riche passé, en mouvement de jour comme de nuit :
on trouve là toutes les tendances existantes, beaucoup d’art et de cinéma, mais aussi de l’architecture, de la musique, du théâtre, de la danse...
Berlin possède une force d’attraction incroyable, un enthousiasme étonnant dans cette Europe aujourd'hui maussade et policée.
C’est le lieu où un autre style de vie semble encore possible. Les artistes et créateurs qui y affluent du monde entier affirment que Berlin est l’équivalent du New York des années 1960-1970...
Berlin aujourd’hui, c’est un grand brassage des genres : celui de l’Est et de l’Ouest, celui de l’architecture
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baroque et des nouveaux bâtiments « avant-garde »,
de la grande culture classique et de la Subkultur libertaire, mélangeant les étudiants, les artistes et « alternatifs ».
Dans ce climat de renouveau, l’Allemagne du XXIe siècle reste plus que jamais frappé d’une vague d’Ostalgie, jeu de mots entre nostalgie et Ost (« Est » au sens large).
Alors que la composante socialo-chic de la population berlinoise occupe toujours son fief à Prenzlauer Berg,
ex-quartier populo de l’Est avec son taux record de boutiques fringues-fripes-design et de produits bio au mètre carré,
les alternatifs se sont déplacés vers des coins moins prétentieux comme Friedrichshain ou Neukölln.
La vraie richesse de Berlin, c’est le mélange des cultures. L’Ouest a bénéficié d’importantes subventions destinées notamment à son rayonnement culturel.
Dans Berlin réunifié, on recense à présent 150 théâtres, 300 galeries et quelque 180 musées !.
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